De petites actions à effet immédiat peuvent améliorer la mobilité quotidienne

Ainsi par exemple,

Il est possible d’augmenter fortement, immédiatement et gratuitement l’accessibilité du piétonnier de Bruxelles et donc son attrait, au bénéfice de ses commerçants et de ses chalands les Bruxellois.


Il suffit pour cela de rétablir dans le tunnel de prémétro nord-sud quatre lignes de tram diamétrales, avec autant de branches au nord et au sud.

De la sorte, avec quatre fois plus d’origines/destinations (8 au lieu de 2 actuellement), le centre ville (re)deviendrait accessible depuis Jette, Laeken, Schaerbeek, Evere, Forest, Ixelles, Etterbeek, outre l’avenue des croix de feu, Uccle et Saint-Gilles (les deux premières, en outre, appelées à disparaître si on convertit la ligne en métro).  Une bonne partie de l’agglomération bruxelloise donc.  Si on le souhaite même Anderlecht et Watermael-Boitsfort peuvent être ajoutées.

Corrélativement la capacité (nombre de places) offerte entre le Nord et le Midi, tronçon où la ligne est la plus fréquentée, serait accrue ipso facto de 50 %.

La régularité d’exploitation (régularité des intervalles de passage, garantissant les temps d’attente et évitant une surcharge des véhicules et des retards accumulés) s’en trouverait améliorée également, parce que les éventuels problèmes survenant en amont sur une des lignes, cause des délais, seraient contrés par l’injection des trams des autres lignes.

Cela ne pose aucun problème de capacité en termes de nombres de passages, les tunnels de prémétro ayant dans le passé accueilli sans problème beaucoup plus de fréquences (jusqu’à deux fois plus) qu’actuellement.

Cela est faisable sans investissements, donc sans coût à ce niveau, parce que les infrastructures actuelles le permettent.  Il ne faut évidemment pas détruire le nœud d’échange Constitution.

Cela n’engendrerait non plus aucun surcoût d’exploitation, parce qu’il s’agit seulement de réorienter l’articulation de tronçons des lignes existantes.  Il va de soi que les tronçons hors axe nord-sud doivent être maintenus.

Vu l’absence d’investissements, cela est réalisable presque immédiatement : les seuls délais nécessaires sont relatifs à l’organisation : tracé des parcours des véhicules, des services des conducteurs (comme à chaque changement d’horaires), information des voyageurs.  Moyennant la volonté politique ce serait même faisable avant les élections ; plus raisonnablement la promesse électorale – crédible – peut être faite de la réaliser pour la rentrée de septembre, et cette promesse peut sans problème être honorée, ce qui est de nature à contrer le politicoscepticisme ambiant (et parfois justifié).

Seule condition en fait, relevant bien de la responsabilité politique : faire travailler dans le sens de l’intérêt des Bruxellois les fonctionnaires en charge qui n’ont pas de mandat démocratique pour imposer leur pensée unique.

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