Sncb – résurrection : suite

Un nouveau signe de la résurrection de la sncb : deux nouveaux trains par jour entre Mons et Aulnoye et entre Namur, Charleroi et Maubeuge, dans l’idée de permettre à nouveau aux Wallons de se rendre à Paris sans le coûteux détour par Bruxelles.

Initiative ô combien modeste, lorsqu’on se souvent des six à huit trains quotidiens directs qui, encore à la fin du siècle dernier, reliaient directement à Paris Mons d’une part, Liège, Namur et Charleroi d’autre part, nettement plus vite que l’initiative actuelle.

Alors, sans cracher sur celle-ci, on se prend quand même à rêver : et si la sncb et la sncf se concertaient pour réorganiser une desserte convenable ?

La sncf assure cinq fois par jour la liaison Paris – Maubeuge, en deux heures environ.  À cette fin elle met trois trains en ligne ; il en faut donc quatre au total avec la navette « belge » Namur – Maubeuge.

En coordonnant ces efforts, sans moyens supplémentaires, on peut mettre en route un service cadencé toutes les deux heures entre Paris et Namur.

Et pour Mons, qui « coûte » aussi un train – navette, il suffit de l’accoupler / désaccoupler au précédent en gare d’Aulnoye.

Bien sûr il faut du matériel adéquat, bicourant.  Mais ceci n’est pas différent de la situation actuelle.

Poussant plus loin la coordination des services, on peut aussi repenser la desserte « IC » entre Mons et Bruxelles d’une part, et Namur et Liège d’autre part, assurant de et vers ces deux dernières villes des liaisons vers les Hauts-de-France, qui permettraient aussi de nombreuses correspondances, alors qu’actuellement il est nécessaire de passer par Paris ! (ce qui de facto se traduit par une part de marché nulle pour le train).

 

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